La chenille processionnaire est un insecte qui peut se révéler dangereux aussi bien pour les humains que les animaux domestiques. Principalement logées dans les conifères comme les pins, les cèdres, les douglas… c’est un insecte difficile à maîtriser. Leurs poils urticants sont microscopiques et très volatiles. Ils se transportent très facilement par mégarde sur les chaussures, les vêtements ou le pelage des animaux. S’ils entrent en contact avec la peau ou les muqueuses, ils peuvent créer de violentes réactions sur la peau, mais aussi sur le système respiratoire et les yeux.
Toute l’année, la municipalité lutte contre ces nuisibles. Des pièges ont été posés à différents endroits de la ville pour récolter les chenilles lors de leur procession vers le sol. Elles sont ensuite collectées puis détruites avant qu’elles ne se transforment en papillons pour stopper au maximum leur prolifération. Le service des espaces verts surveille de très près ces lépidoptères tout au long de leur cycle de vie, mais leur action se limite aux parties publiques de la commune. Afin d’éviter toute contamination pour vous-mêmes et vos animaux et de mener à bien la récolte des chenilles, veillez à ne pas vous approcher des pièges et à ne pas y toucher.
Comment lutter en tant que particulier ?
Plusieurs méthodes préventives et curatives peuvent être envisageables, mais avec beaucoup de précautions :
• couper puis brûler les branches porteuses de nids,
• placer autour des troncs un écopiège qui capture les chenilles lors de leur descente vers la terre dès janvier/février,
• utiliser un traitement biopesticide à base de bacillus thuringiensis, une bactérie naturellement présente dans les sols, l’eau, l’air et les feuillages et qui a des propriétés insecticides,
• installer des pièges à phéromones dans les arbres pour réduire la reproduction des chenilles,
• poser des nichoirs à mésanges, le prédateur naturel de ces chenilles.