Découvrir Épinay

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Présentation historique

La découverte de pointes de flèches, grattoirs en pierre polie, armes en silex et des vestiges Gallo-romains, révèle les traces d’une occupation humaine dès la préhistoire.
Dès le IXème siècle, dans un inventaire de l’Abbaye de Saint-Germain-des-Près, apparaît le nom d’Épinay, qui vient du latin Spinetum : lieu planté d’épines, notamment de buissons d’aupébines. Les habitants d’Épinay-sur-Orge s’appellent ainsi les Spinoliens.

En 810, au temps de Charlemagne, Épinay-sur-Orge regroupait ses 246 habitants en 43 maisons, ramassées autour d’une église, mais incendies et guerres ont effacé toute trace de cet état ancien.

Plus tard, au Moyen-Age, les plans terriers attestent la présence de manoirs, de possessions seigneuriales et de moulins, au Breuil, un des plus anciens quartiers, et à Petit-Vaux.
Au XIIe siècle, Épinay-sur-Orge dépend toujours de l’Abbaye de Saint-Germain-des-Prés et le domaine s’agrandit encore de la Seigneurie du Breuil, où sont construits la ferme de la Grange, le moulin et l’Hôtel du Breuil.
Les colonnes du Chœur de l’église Saint-Leu Saint Gilles et le clocher datent de cette époque.

Au XVe siècle, l’Abbaye abandonne une partie du Temporel de la Seigneurie d’Épinay-sur-Orge, au profit de Barnabé Brisson, avocat général au Parlement de Paris, sous Henri III. Il devenait ainsi, comme en témoigne la coutume de Paris de l’an 1480, premier seigneur d’Épinay-sur-Orge et de ses 411 habitants.
Au fil des siècles, le territoire d’Épinay-sur-Orge se compose de groupements de hameaux agricoles où la culture de la vigne occupe une place importante. En effet, en 811 la production du vin était supérieure à 1000 litres par habitant, et augmente jusqu’en 1788 où elle atteint 1340 litres.

La première des grandes transformations que connaît Épinay fut la construction du chemin de fer de Paris à Orléans, ouvert en mai 1843 : “Les nouvelles de Paris arrivaient dans la journée”. Le chemin de fer fut à l’origine du développement de la ville.
En 1863, le département de la Seine achète les 107 hectares de l’ancien domaine de la Gilquinière rebaptisé “Vaucluse” à cause de ses cascades, et y fait construire en 1865 un asile ouvert en 1869, pour 1000 malades. Épinay comptait alors 587 habitants…
En 1866, la duchesse de Carafa de Noja achète le château construit par Henri Cochin, conseiller au Parlement de Paris, ainsi que toutes les terres attenantes – 117 hectares, sur 393 – qu’elle fit clore de murs.

La mort de la Duchesse Carafa de Noja en mars 1923 permit non seulement de lier avec la Lyonnaise des eaux le premier contrat d’adduction d’eau de la ville, mais aussi d’ouvrir cette vaste propriété à l’urbanisme après son achat par la municipalité en 1927… Obligation fut faite aux lotisseurs de maintenir en l’état la splendide esplanade devenu le fleuron de la ville.

Tandis que l’urbanisation se fait au coup par coup entre les deux gares, elle s’étend en “greffe” le long de l’épine dorsale de la ville que constitue la grande rue avec toute une série de lotissements : Les castors, la Terrasse (1954-55) Les Bas-Follets, Les Morelles (1958), Le Mauregard (1960), L’Orme Quesneau (1967), Les Hauts-Graviers (1980), Le Week-end (1984), les Templiers (1990).
Avec ces lotissements arrivent aussi l’assainissement, les rues et les trottoirs plantés d’arbres.

Mairie d'Epinay

Les quartiers

La commune d’Épinay-sur-Orge s’organise en différents quartiers, en fonction des époques de construction et de la typologie du bâti. Ces différents quartiers forment des secteurs de cohérence de l’organisation urbaine :
Le centre-ville, qui s’organise autour de l’hôtel de ville et de la Grande Rue. Il est composé d’un bâti ancien de petit collectif dense,
Le Breuil, qui constitue l’autre quartier ancien d’Épinay-sur-Orge, en limite sud-ouest de la ville,
Les gares, qui correspond à la pointe sud-est de la ville. Il s’agit d’un quartier pavillonnaire développé à la fin du XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle avec l’arrivée du chemin de fer.
Les Terrasses, qui datent des années 1930, le Mauregard et les Bas-Follets, quartiers du nord de la commune construits dans les années 1960, en extension du centre-ville, à l’est et à l’ouest de la Grande Rue.
– La ville-parc, qui forme une ceinture d’habitat pavillonnaire autour du centre-ville et le relie au quartier de la gare. Ce quartier s’est développé de la fin des années 1960, avec le quartier de l’Orme Quesneau en 1967, jusqu’aux années 1980, avec le quartier des Hauts Graviers à l’est.
– La vallée de l’Orge : le secteur sud de la commune, en bordure de l’Orge qui regroupe des programmes d’habitat récents et des équipements sportifs.
– Le quartier des Templiers, le plus récent de la ville, situé en limite nord du site de la Croix Ronde et qui regroupe un vaste parc de loisirs, un programme d’habitat individuel et un programme d’habitat collectif social.
– Le Domaine de Sillery et la vallée de l’Yvette, à l’est de la commune.

Le développement progressif de la ville a conduit à son organisation en lotissements successifs, constituant autant de quartiers d’habitat témoignant de différentes époques. Une vaste parcelle au sud de la commune est occupée par l’ancien centre hospitalier spécialisé du Perray-Vaucluse qui dépend du Groupe Hospitalier et Universitaire de Paris.

  • la Borne de l’An II installée dans le Parc de la Mairie. On distingue le bonnet phrygien, symbole de liberté, posé sur la pique, l’arme des sans-culottes. Cette borne, encastrée avant sa démolition dans le mur clôturant le parc du château de Grand-Vaux a failli être transportée dans la cour de la bibliothèque municipale de Versailles dans les années 1930.
  • Le Parc du domaine de Sillery, pour partie, a fait l’objet d’un arrêté du Préfet de la région Île-de-France, portant inscription au titre des monuments historiques.
Borne de l'an II

Photothèque de la ville